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A la recherche du climat perdu…

 

Magnetic susceptibility as a high-resolution correlation tool and as a climatic proxy in Paleozoic rocks-merits and pitfalls: examples from the Devonian in Belgium.

2013

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Da Silva AC, De Vleeschouwer D, Boulvain F, Claeys P, Fagel N, Humblet M, Mabille C, Michel J, Sardar Abadi M, Pas D, Dekkers M

Marine and Petroleum Geology, 46, 173-189, 2013

 

Avec les changements climatiques actuels, il est de plus en plus nécessaire d’étudier et de comprendre les systèmes climatiques du passé. Pour comprendre le climat du passé, évidemment on ne peut pas aller directement mesurer les températures ou la pluviosité, donc on a besoin de ce qu’on appelle des indicateurs climatiques. Les indicateurs climatiques doivent être les plus directs possibles et ils doivent être stables à travers le temps (il ne faut pas que l’information climatique soit perdue ou transformée).

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Dans cet article, nous considérons la susceptibilité magnétique et sa qualité comme indicateur climatique pour les sédiments très anciens. Il apparait que selon les cas la susceptibilité magnétique peut être un bon indicateur climatique ou que l’information climatique peut être transformée, voire perdue. Nous proposons un protocole pour identifier les coupes géologiques ou l’information climatique est maintenue au sein du signal de susceptibilité magnétique (basé sur des mesures magnétiques poussées et des mesures de la chimie des roches). Grace à ces techniques, nous proposons l’analyse d’un signal de susceptibilité magnétique du Dévonien (360 Ma) de Belgique qui nous permet d’identifier des variations climatiques. En effet, on considère que plus la pluviosité était importante, plus les petites particules magnétiques liées à l’érosion sont redistribuées au sein des sédiments. Ainsi, une susceptibilité magnétique plus élevée correspondait à une pluviosité plus importante. Cela nous a donc permis d’identifier des cycles climatiques au sein de coupes belges et grâce à ces cycles climatiques qui ont une durée précise, cela a permis de calculer la durée du temps enregistré au sein de ces coupes belges (voir les cycles de Milankovitch).

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